• Garello Jacques

     

    Garello Jacques  

    Présentation extraite de Wikibéral

    Jacques Garello est détenteur d'une licence en Droit et diplômé de l'Institut d'Études Politiques. Il soutient sa thèse de Doctorat ès sciences économiques en 1964. Agrégé en 1966, il est nommé Maître de Conférences à l'Université de Nice. À partir de 1968, il devient Professeur d’économie à l’Université Aix-Marseille III. En 1992, il est nommé Professeur de Classe Exceptionnelle. Il accumule d'ailleurs les récompenses. Il obtient le Prix Yves Rocher en 1980, le Prix renaissance de l'économie en 1992, le Grand Prix de l'Académie des Sciences Morales et Politiques en 1994 et la Legion of Liberty en 1997.

    Il a fondé en 1977 le groupe des Nouveaux économistes qui comprenaient entre autres les économistes libéraux suivants (Florin Aftalion, Henri Lepage, Jean-Jacques Rosa, Pascal Salin). En 1978, il crée l'Université d'Été de la Nouvelle Économie à Aix-en-Provence.

    Son ouverture intellectuelle est internationale. En effet, il préside depuis 1989 l'Institut Européen d'Etudes Humaines, (organisateur des rencontres internationales d'étudiants et d'universitaires,géré par son fils Pierre Garello. Jacques Garello est membre du comité éditorial du Journal des Économistes et des Études Humaines et de la Revue des Etudes Humaines). Il est membre de la Société du Mont-Pèlerin, de la Philadelphia Society et de l'European Constitutional Group.Il est rédacteur en chef de la Nouvelle Lettre (hebdomadaire) depuis Janvier 1981 et il préside l'ALEPS depuis 1980. Cette association publie sur le site Internet http://libres.org/.

    Sur sa table de chevet, plusieurs livres sont entassés dont ceux de Frédéric Bastiat et ceux de Friedrich Hayek.

    Il a enseigné l'analyse économique des institutions, celle des systèmes économiques, l'histoire de la pensée économique et la théorie monétaire.

    Jacques Garello a aussi dirigé de 1971 à 1986 un institut de formation économique en entreprise, IPFOP (Institut Pédagogique de Formation Permanente).

       

    Œuvres

    • 1988,
      • a. Programme pour un Président, Paris: Albatros
      • b. "Intervention", In: "Un libéral : Frédéric Bastiat", Presses de l’IEP de Toulouse, Rencontres de Sorrèze, 19 et 21 février 1987, ISBN 2-903847-24-10
    • 1989, Economie et Communication, Paris: Albatros
    • 1993, Programme pour un Parlement, France Empire
    • 1994, Cattolicesimo e liberalismo, In: Dario Antiseri, dir., Cattolici a difesa del mercato, pp319-331
    • 1995, "De l'économie politique à l'économie éthique", In: Jean-Yves Naudet, dir., "Enseignement et Recherche en Ethique Economique. Bilan et Perspectives en Europe", coll. Ethique et Déontologie, Librairie de l'Université d'Aix
    • 1998, L’économie en questions, éd. IEEH, Paris
    • 2004, dir., Aimez-vous bastiat?, Romillat
    • 2009, "L'entrepreneur, ce Héros", Liberté économique et progrès social, Bulletin trimestriel de l'ALEPS, Avril, n°127, pp9-11
    • 2014, "Comment sauver vos retraites", Éditions du libre-échange

    Littérature secondaire

    • Son œuvre et son activité ont été présentées dans un ouvrage collectif : Un Autrichien en France (La Rosa Editrice, 1997)

    Citations

    D'inspiration misesienne :

    • Les prix : « les prix offrent une information sur la valeur que les gens attachent aux différents biens et services. Ainsi les prix ont un sens, ils fournissent des informations sur les évaluations subjectives des individus. »
    • L'égalité : « Cette égalité fondamentale et personnelle prend corps avec l’égalité des droits. Ce qui sépare une société barbare d’une société civilisée, c’est que des règles sociales sont établies et respectées pour garantir les droits individuels qui permettent à l’homme de vivre dignement. Dans le Décalogue, dans la tradition libérale, et dans les premières déclarations des droits, ces droits universels sont le droit à la vie, à la liberté, à la propriété. L’égalité des droits donne à chacun la chance de mener sa vie en toute dignité, parce que nul ne peut attenter à sa vie, nul ne peut le réduire en esclavage, nul ne peut lui voler le fruit de sa propre création. »[1]
    • « La société de confiance est civilisation, la société de puissance est barbarie. »[2]